The Confettier, le titre de la nouvelle fresque de DALeast, est à l’image de son procédé technique. Mêlant composition et décomposition, l’artiste donne ici vie à deux léopards à l’aide d’un assemblage graphique de tessons métalliques orangés, contrastant avec le fond bleuâtre et blanc du mur. Les vives impulsions frénétiques provoquées par les tessons donnent
à la fresque une véritable impression de mouvement qui parvient à animer les deux fauves et les dote d’une étonnante vélocité, non sans rappeler le tableau La Chasse aux lions d’Eugène Delacroix. DALeast met en scène deux léopards dans un début de mouvement circulaire avec une étonnante sensation de férocité. Ces créatures, tirées de son fabuleux bestiaire, se situent entre réalisme et abstraction, laissant ainsi libre cours à l’imagination du public. Ces deux animaux dont les corps se disloquent ne forment en réalité qu’une seule et unique créature composée de tessons cuivrés, qui
restent connectés malgré leur apparente adversité. Ils se battent, jouent ou s’aiment, leurs corps changeant au gré de leurs interactions. Comme dans bien des cultures, les léopards de cette fresque sont un symbole de l’ambivalence et de la dualité psychologique. À travers leur opposition et leur unité, DALeast semble évoquer le dualisme inhérent à chacun dans l’appréhension du quotidien.
The Confettier, the title of DALeast’s new mural, is the reflection of his technical procedure. Here the artist mingles composition and decomposition to give life to two leopards through a graphic assemblage of orange-coloured metal shards, contrasting with the white and bluish background of the wall. The frenetic pulses of life generated by the shards endow the work with a real impression of movement which imbues the two wild beasts with extraordinary swiftness, not unlike the painting The Lion Hunt, by Eugène Delacroix. DALeast shows us two leopards at the start of a circular movement with an astonishing feeling of ferocity. These creatures, drawn from his fabulous bestiary, are positioned between realism and abstraction, allowing the imagination of the spectator free rein. The two animals, whose bodies are dislocated, are in reality one single creature made up of coppery shards, and they remain connected despite their apparent separation. They fight, play or make love, their bodies changing at the whim of their interactions. As in many cultures, the leopards in this mural are a symbol of ambivalence and psychological duality. Through their opposition and their unity, DALeast seems to evoke the
dualism innate to everyone in their perception of everyday things.
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